Le deuxième jour, les échanges se sont concentrés sur les services écosystémiques offerts par les cacaoyères agroforestières. Les chercheurs ont présenté des études démontrant l’impact positif de ces systèmes sur la biodiversité et la restauration écologique. Les discussions ont permis d’identifier des solutions pour maximiser ces bénéfices environnementaux tout en répondant aux besoins économiques des producteurs.
Le jeudi 28 novembre, les participants ont eu l'opportunité de visiter des parcelles de cacao agroforestier, une expérience pratique qui a permis d'aborder des approches de co-conception des systèmes de culture et des méthodes innovantes pour intégrer les pratiques agroforestières dans la production de cacao. Ces visites ont mis en lumière les bénéfices directs des systèmes agroforestiers pour la qualité du cacao et la préservation de l’environnement.
Le vendredi 29 novembre, dernier jour du séminaire, a été marqué par des ateliers participatifs. Ces sessions ont permis aux participants de co-concevoir des approches concrètes pour renforcer la restauration du couvert forestier dans les systèmes agroforestiers (SAF). La restitution finale, présentée par Mme Annick Koulibaly de l’Université Jean Lorougnon Guédé, a synthétisé les recommandations formulées au cours des ateliers. Elle a notamment insisté sur la nécessité d’une collaboration accrue entre acteurs locaux et internationaux pour garantir un avenir durable à la filière cacao.
Lors de ce séminaire, plusieurs résolutions stratégiques ont été prises notamment le Renforcement des pratiques agroforestières , le Soutien aux producteurs , la Valorisation économique et environnementale , la Collaboration multi-acteurs , l'Engagement en faveur de la recherche et de l’innovation et la Mise en place d’un suivi et d’une évaluation.
Ce séminaire s’est imposé comme une plateforme incontournable pour repenser la production cacaoyère en Afrique de l’Ouest. En conjuguant science, politiques publiques et pratiques locales, il a jeté les bases d’une transition vers une cacaoculture respectueuse de l’environnement et économiquement viable.
Les engagements pris lors de ces quatre jours ouvrent la voie à une collaboration renforcée entre les parties prenantes, pour une filière cacao tournée vers l’avenir.
